• Medientyp: E-Artikel
  • Titel: Abus de position publique et privatisation de masse dans les économies de l'Est en transition. Approche théorique et empirique
  • Beteiligte: Labaronne, Daniel [VerfasserIn]; Ben Abdelkader, Fahmi [VerfasserIn]
  • Erschienen in: Revue d'études comparatives Est-Ouest ; Vol. 38, n° 2, pp. 167-196
  • Sprache: Französisch
  • DOI: 10.3406/receo.2007.1837
  • ISSN: 0338-0599
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  • Schlagwörter: Droits de propriété ; corruption ; privatisation ; économies en transition ; article
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  • Beschreibung: Nous présentons les arguments théoriques qui, au début de la transition à l'Est, ont justifié le recours à la privatisation de masse comme méthode de privatisation à privilégier afin d'éviter l'abus d'une position publique à des fins privées lors du transfert des actifs publics. Nous estimons une fonction de corruption pour la période 1995-2001, appliquée aux économies de l'Est en transition. Nos résultats montrent que l'abus d'une position publique se développe dans un contexte marqué par des conditions économiques et politiques initiales défavorables, l'éloignement par rapport à l'Union européenne, le recours privilégié à la méthode de privatisation de masse. S'agissant de l'impact de cette méthode, nos résultats ne sont pas conformes aux attentes théoriques. Nous tentons de les interpréter en soulignant que les modalités concrètes de mise en œuvre de la privatisation de masse ont été assez éloignées de celles que prévoyait le modèle théorique initial. En particulier, elles semblent avoir offert de larges plages discrétionnaires aux acteurs publics qui ont pu instrumentaliser cette méthode de privatisation au service de leur fonction d'utilité. Ce comportement serait, selon nous, à l'origine des liens observés entre la méthode de privatisation de masse et une partie de l'évolution de la corruption dans les EET.

    Misuse of public office and massive privatization in eastern European economies: A theoretical and empirical approach The authors analyze the theoretical arguments that, in the early days of the transition in eastern Europe, justified massive privatization as a method for avoiding the misuse of public office for private purposes at a time when property rights to public assets were being transferred. Having run a set of regressions for the perceived corruption indexes from 1995 to 2001, the authors show that the misuse of public office is positively associated with initially unfavorable economic and political conditions, the distance from the European Union and the adoption of massive privatization. The results of privatization are not in line with what theoretical considerations lead us to expect. They are interpreted by drawing attention to the fact that the actual means for implementing massive privatization were rather remote from those foreseen by the initial theory. In particular, much room was apparently left for public actors who could turn this method of privatization to their own purposes. According to these results, this behavior underlies some of the relations observed between massive privatizations and the trend in corruption in East-European transition economies.
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