Description:
Presque tous les travailleurs ont un niveau d’instruction correspondant au moins au deuxième cycle de l’enseignement secondaire, et l’enseignement professionnel contribue à assurer aux jeunes un passage à l’emploi parmi les plus réussis de la zone de l’OCDE. L’enseignement supérieur jouit d’une excellente réputation, comme en témoignent le taux de publications scientifiques par rapport à la population, l’un des plus élevés de la zone de l’OCDE, et le rang élevé qu’occupent les universités helvétiques dans les classements internationaux. La participation à la formation continue est l’une des plus fortes de la zone de l’OCDE. Les résultats relevés pour les enfants de milieu socio-économique modeste ou issus de l’immigration ne sont pas vraiment à la hauteur de la qualité du système d’enseignement. Améliorer l’éducation préscolaire et l’offre de structures d’accueil des très jeunes enfants permettrait à ces derniers, surtout aux deux catégories d’enfants précitées, de mieux réussir dans leur scolarité ultérieure. Dans l’enseignement obligatoire les établissements devraient être tenus plus responsables de leurs résultats. En ce qui concerne l’enseignement supérieur, les taux de diplômés enregistrés parmi les jeunes sont peu élevés pour un pays de l’OCDE à haut revenu, ce qui tient à l’importance de la filière professionnelle du deuxième cycle de l’enseignement secondaire. Une augmentation du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur pourrait se traduire par des gains de productivité, surtout face au vieillissement de la population. Les dépenses publiques par élève de l’enseignement préscolaire sont faibles par comparaison avec les autres pays, alors que les dépenses par diplômé de l’enseignement supérieur universitaire figurent parmi les plus élevées de la zone de l’OCDE.