Description:
Non pas une conférence, mais une visite d’atelier : à partir d’un récit d’enfance, Séismes (2013), engager une conversation, nourrie d’extraits du livre, sur la façon de représenter le rapport de l’enfant au langage. Je prendrai appui sur une réflexion d’Annie Ernaux : « Rien de ce qui se passe dans l’enfance n’a de nom. » Comment rendre compte littérairement de la pluralité des « voix » ? Comment organiser l’usage des pronoms (je-on-nous) ? Comment, enfin, représenter l’émergence d’un sujet dans le discours social ambiant (Meschonnic) ?