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[Extrait de l'article — Les articles sont publiés uniquement en français ; les traductions de l'extrait ont été réalisées par le collectif de la revue] « Du délire dans Les Bacchantes d’Euridipe » « Rappelons-le en ces temps contemporains où les religions, dit-on, marquent des points : pour Freud, la religion est apparentée au délire. Certes, il amène cette thèse à propos du monothéisme, et il la tempère en remarquant que tout délire, même psychotique, a un noyau de vérité. Cependant, son affirmation, dont il faut rappeler la force, concerne en fait le caractère délirant de toute croyance religieuse, en tant que la conviction qu’elle recèle nécessairement plonge ses racines dans l’infantile. Elle s’étend aussi de ce fait - mais c’est un tout autre problème -, à la conviction obtenue à partir des constructions dans l’analyse. La radicalité de cette affirmation freudienne revient en mémoire lorsqu’on lit Les Bacchantes d’Euripide [...] »