Description:
Résumé Cet article revient sur un paradoxe déjà soulevé par Tocqueville : certains des traits journalistiques les plus décriés par la critique et les universitaires, s’avèrent indispensables au bon fonctionnement démocratique. La presse demeure une institution au service de l’ establishment , marquée par sa dépendance aux sources officielles, par les contraintes des conventions institutionnelles ou des routines professionnelles. Mais, à côté du journalisme prestigieux de type Pulitzer, les sujets qui focalisent prioritairement sur les événements imprévus, sur les conflits et la personnalisation cynique contribuent pourtant au processus démocratique.