• Media type: E-Article
  • Title: La voix lointaine de Rilke dans l'œuvre d'Yves Bonnefoy : poétiques comparées du chant et de la danse
  • Contributor: Andriot-Saillant, Caroline
  • imprint: CAIRN, 2014
  • Published in: Revue de littérature comparée
  • Language: Not determined
  • DOI: 10.3917/rlc.347.0321
  • ISSN: 0035-1466
  • Keywords: Literature and Literary Theory
  • Origination:
  • Footnote:
  • Description: <jats:p>La méditation d’Yves Bonnefoy dans Le Sommeil de personne (2004) a pour origine la lecture de l’épitaphe de Rilke : il y décèle une abolition de la personne et de sa finitude dans un absolu, celui de la beauté. Yves Bonnefoy se démarque de ce qu’il nomme « un déni du savoir de la mort ». L’examen de la réflexion métalinguistique des deux poètes sur la notion de « symbole » nous amène à confronter, dans la poésie de Rilke, la recherche d’une complétude sur fond d’anéantissement, à la quête poétique du « réel », en tant que concrétude de la chose finie, chez Yves Bonnefoy. Deux poétiques de la voix font écho à ces deux vocations du poème. Différentes figures leur donnent corps : Orphée chez Rilke, Coré, puis la « voix lointaine » de la mère dans Les Planches courbes d’Yves Bonnefoy. La voix en mouvement régit une poétique de l’écriture dansée : elle est à l’origine, aussi bien des Sonnets à Orphée, que des Planches courbes hantées par des ombres dansantes. La comparaison de ces paradigmes, à partir de la lecture de Rilke par Bonnefoy, donne à entendre une inquiétude métaphysique qui se convertit en recherche esthétique et en exigence éthique.</jats:p>
  • Access State: Open Access