• Media type: E-Article
  • Title: Travail des femmes et mariage: du baby-boom au baby-bust
  • Contributor: Grossbard-Shechtman, Shoshana
  • imprint: Institut national d'etudes demographiques, 1998
  • Published in: Population (French Edition)
  • Language: French
  • ISSN: 0032-4663; 1957-7966
  • Origination:
  • Footnote:
  • Description: <p> Les études des déterminants de l'offre de travail ne tiennent pas compte, en général, des caractéristiques du marché matrimonial. On s'inspire ici de la théorie économique du mariage de Shoshana Grossbard-Shechtman, qui considère l'influence qu'exerce l'état du marché matrimonial sur la valeur individuelle du temps passé en mariage. Des travaux pionniers de Louis Henry et d'autres, ont montré que les changements dans la taille des cohortes se répercutent sur l'équilibre du marché matrimonial. Par conséquent, on fait l'hypothèse que des changements de taille des cohortes se répercutent aussi sur la valeur du temps des femmes en mariage. Puisque la plupart des femmes sont mariées ou ont l'intention de se marier, l'analyse implique que des femmes nées lorsque les naissances sont en augmentation auront un taux d'activité plus élevé. L'hypothèse a été vérifiée en utilisant des séries chronologiques sur les taux d'activité des femmes aux États-Unis et d'autres variables connues pour leur effet sur l'offre de travail. Les phases de croissance rapide du taux d'activité féminine coïncident avec l'augmentation rapide des arrivées sur le marché matrimonial et donc l'émergence de déséquilibres à l'avantage des hommes. De tels accroissements rapides de population ont caractérisé le baby-boom après la Deuxième Guerre mondiale mais aussi une période plus ancienne de hausse de la natalité à la fin des années 1930. La lente progression du taux d'activité féminine observée ces dernières années correspond à l'arrivée à l'âge adulte des cohortes moins nombreuses nées pendant le baby-bust. /// Studies of the determinants of labor supply do not typically include characteristics of the marriage market. What inspired this paper is Shoshana Grossbard-Shechtman's economic theory of marriage which considers how marriage market forces influence individual value of time in marriage. From pioneering work by Louis Henry and others, we know that changes in cohort size influence marriage market conditions. Consequently, it is hypothesized that changes in cohort size influence the value of time of women in marriage. Given that most women are married or plan to marry, this analysis implies that women born at times of increases in the number of births will be more likely to participate in the labor force. This hypothesis was tested using U.S. time series data on women's labor force participation and a number of other variables known to have an impact on labor supply. It is found that rapid increases in women's labor force participation coincided with rapid growth of the population entering marriage markets and therefore the creation of marriage market imbalances favoring men. Such rapid growth in population characterized not only the post World War II so-called baby-boom, but also an earlier period of growth in births starting in the late 1930s. As for the slow growth in women's labor force participation observed in recent years, it has coincided with the coming of age of successive generations of shrinking size born during the baby-bust. /// Los estudios de determinantes de la oferta de trabajo no suelen incluir características del mercado matrimonial. Este artículo se basa en la teoría económica de la nupcialidad de Shoshana Grossbard-Shechtman, que describe los procesos a través de los cuales las fuerzas del mercado matrimonial influyen el valor individual del tiempo en el matrimonio. A partir de los estudios pioneros de Louis Henry y otros, sabemos que cambios en el tamaño de una cohorte influyen en las condiciones del mercado matrimonial. Por consiguiente, se puede partir de la hipótesis que cambios en el tamaño de una cohorte afectan el valor del tiempo de la mujer en el matrimonio. Dado que la mayoría de las mujeres se casan o planean casarse, este análisis implica que existe mayor probabilidad de que las mujeres nacidas en períodos de aumento en el número de nacimientos entren en el mercado de trabajo. Esta hipótesis se demuestra con series temporales de datos sobre participación de la mujer en la fuerza de trabajo en Estados Unidos y a través de una serie de variables de demostrado impacto sobre la oferta de trabajo. Se demuestra que aumentos rápidos en la actividad femenina coinciden con un rápido crecimiento de la población femenina en el mercado matrimonial y un consiguiente desequilibrio en este mercado a favor de los hombres. Este tipo de situación caracterizó tanto el llamado baby-boom posterior a la Segunda Guerra Mundial en Estados Unidos como el incremento en el número de nacimientos que se inició a finales de los años treinta. El lento aumento de la participación de la mujer en el mercado de trabajo observada en los últimos años ha coincidido con la mayoría de edad de generaciones sucesivas cada vez más reducidas, nacidas durante el baby-bust. </p>
  • Access State: Open Access