Description:
Since 2009 the town of Isle-Saint-Georges (33) is the scene of substantial and uninterrupted archaeological research. These studies mainly concern the Iron Age and the Gallo-Roman period. Surface geophysical tools have been implemented to meet two objectives. On the one hand, an electromagnetic prospecting was carried out on approximately 50 ha to map sedimentary masses present in the first meters of basement. These data coupled with cores presented elsewhere (Lescure & Arnaud-Fassetta, this volume) contribute to palaeo-geographic and palaeo-environmental reconstruction of the sector. In particular, they succeeded in locating two large palaeo-channels bordering north and south the palaeo-island on which developed habitat in antiquity. On the other hand, electrical, magnetic and electromagnetical surveys at a higher spatial resolution (1 to 20 measurements per m ² ) were performed on an area of approximately 4.5 ha northwest of the agglomeration. They show a dense occupation of the area. The comparison of geophysical data with those from some archaeological surveys helped to identify the source of some anomalies. Several walls, a well, a road of gravel, soils and many hearths were able to be located.
Depuis 2009 la commune d’Isle-Saint-Georges (33) est le théâtre de recherches archéologiques conséquentes et continues. Ces travaux concernent principalement l’Âge du fer et la période gallo-romaine. Des outils de prospection géophysique de surface ont été mis en oeuvre pour répondre à un double objectif. D’une part, une prospection électromagnétique fut réalisée sur environ 50 ha afin de cartographier les masses sédimentaires présentes dans les premiers mètres du sous-sol. Ces données couplées à des carottages, présentés par ailleurs (Lescure & Arnaud-Fassetta, dans ce volume), contribuent à une reconstitution paléogéographique et paléoenvironnementale du secteur. Elles ont notamment permis de localiser deux larges paléochenaux encadrant au nord-ouest et au sud la paléo-île sur laquelle s’est développé l’habitat dans l’Antiquité. D’autre part, des prospections électriques, magnétiques et électromagnétiques à une résolution spatiale supérieure (1 à 20 mesures par m ² ) ont été effectuées sur une zone d’environ 4,5 ha au nord-ouest de l’agglomération. Elles mettent en évidence une occupation dense de ce secteur. La confrontation des données géophysiques avec celles issues de quelques sondages archéologiques a permis d’identifier précisément la source de certaines anomalies. Plusieurs murs, un puits, une voie de cailloutis, des sols et de nombreux foyers ont ainsi pu être localisés.