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On le sait, la recherche typographique à l'époque contemporaine est très active... Mais, bien souvent, il semble qu'elle reste au stade théorique : ni les designers ni les imprimeurs n'en retirent les leçons qui pourraient leur être utiles. Le texte lu, cela n'est pas douteux, est aujourd'hui menacé, mais ne faut-il pas incriminer l'excessive quantité de papier imprimé plutôt que la réelle puissance des nouveaux moyens de communication ? L'important est ce qui est réellement lu — et non pas ce qui est jeté sur le marché. En fait, les études sur la lisibilité, qui sont régulièrement poursuivies, devraient porter aussi sur les moyens électroniques de communication, de telle façon que l'on puisse sans inconvénient, et comme sans s'en apercevoir, passer d'un media à l'autre. Le texte d'Herbert Spencer que l'on lira ici présente des expériences effectuées en liaison avec l'International Publishing Corporation, au Royal College of Art, et concerne donc un de ces problèmes si importants pour l'avenir de la typographie. Herbert Spencer est membre du Royal College of Art et l'éditeur d'une revue de graphisme, The Penrose Annual.