Description:
In this paper, we do notice a compensatory function to the preschool education in Québec. We then distinguish the conditions in which the day care centers (todlers and early childhood) and the kindergarten (4 to 5 years old kids) emerged as two complementary type of services, especially by the mid eightees. If complementary, their educational missions are different and we do emphacize on this difference. We also briefly describe and analyze the evolution of the epistemological basis of the successive versions of the Québec’s preschool education curriculum from 1981 to nowadays, making a specific point with the main challenges that are specific to the kindergarten within ongoing the curricular reform process. We finish this paper reflecting on the various problems that a better articulation between the preschool and the elementary education is presenting, particularly by not exclusively for the preservice teachers education.
Dans cet article, nous faisons état de la mission compensatoire qui caractérise l’intervention éducative auprès de la petite enfance, au Québec. Nous exposons ensuite les conditions ayant présidé à l’émergence de deux types de services complémentaires offerts à la petite enfance, soit les services de garde (naissance à 4 ans) et l’éducation en maternelle (4 et 5 ans) dont les vocations se sont progressivement distinguées et dont les apports particuliers des missions éducatives n’apparaissent clairement qu’à la fin des années 1990. Après avoir distingué les spécificités, tant sur le plan des finalités que des fondements épistémologiques, des versions successives des curriculums d’éducation préscolaire québécois, de 1981 à aujourd’hui, nous décrivons les enjeux qui sont au coeur de la réforme curriculaire actuelle et nous soulignons le rôle que l’intervention en classe maternelle peut y jouer. Nous terminons cet article en faisant état des questions que soulève l’articulation de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire, tant sur le plan des compétences attendues chez les enseignantes que sur celui des enjeux que la réussite de l’arrimage entre ces deux niveaux soulève sur le plan de l’atteinte des finalités sociales de notre système scolaire.