Description:
Rôle des migrations dans la croissance de la population de la ZPIU de Toulouse. Entre 1968 et 1975 les phénomènes migratoires conservent des caractères déjà établis : répartition géographique de l'immigration et de l'émigration, faible apport de la région à la croissance démographique de l'agglomération. La turbulence de la population semble s'intensifier et de nombreuses communes de banlieue polarisent ou induisent d'appréciables flux migratoires à longue distance qui interfèrent avec les changements de communes à l'intérieur de l'aire urbaine. Ce brassage de population qui aboutit à une répartition des habitants fort différente de celle des emplois multiplie les migrations pendulaires. Le desserrement des activités vers la banlieue demeure insuffisant : la commune de Toulouse attire chaque jour 58 000 actifs (16000 en 1962). En banlieue, Tassez bon ajustement entre le nombre des emplois et des actifs résidant ne suffit pas à limiter les mouvements quotidiens de population vers d'autres communes de la zone urbaine mieux que dans les communes-dortoirs dépourvues d'activités.
Permanent migration and migration to work. A study of the role of migration in population growth in 111 communes of the urban area of Toulouse shows that people continue to immigrate from and emigrate to the same areas, and the growth of Toulouse still owes little to its immediate hinterland ; but the population seems to be more mobile and suburban communes tend to attract migrants and interfere with changes going on within the urban area studied. The result is that the distribution of population and employment does not correspond, as economic activity is still insufficiently decentralised, and even in suburban communes where there is a reasonable balance between population and employment there is a daily exodus of people to work in other urban communes.