• Medientyp: E-Book
  • Titel: Midwifery Schools ; L'école des sages-femmes ; Midwifery Schools: The Social Issues of Obstetrical Training in France, 1786-1916 ; L'école des sages-femmes: Les enjeux sociaux de la formation obstétricale en France, 1786-1916
  • Beteiligte: Sage Pranchère, Nathalie [Verfasser:in]
  • Erschienen: [Erscheinungsort nicht ermittelbar]: HAL CCSD, 2011
  • Sprache: Französisch
  • Entstehung:
  • Hochschulschrift: Dissertation, HAL CCSD, 2011
  • Anmerkungen:
  • Beschreibung: In the 1780s, the new French policy surrounding childbirth elected the midwife as the main intermediary between the medical and administrative powers and the population. From the moment it was made official by the Law of Ventose 19, year XI on the practice of medicine, the only way to midwifery has been obstetrical training.The thesis examines how midwives consented to this training, as well as the timeline of this consent and its modalities. It also examines how forces from without (government,administrative rules, physicians) as well as from within (the midwives themselves) created the dynamics allowing the profession to evolve and gain official status in the nineteenth-century—how from untrained birth assistants in the late eighteenth century, midwives turned into a unified medical profession in the early twentieth century.Beyond, this study investigates how administrative guidelines, recruitment policies, training contents and methods led to the creation of a new health worker: the midwife, in charge, by turns, of delivering babies, of performing smallpox vaccinations, of being a doctor to the poor,and of providing expert childcare.In the course of a single century, two-thirds of all French departments founded a midwifery training school. Over that century, nearly 45 000 midwives were trained and certified. This study deals with the construction of a professional identity and a professional conscience, as a result of obstetrical training. ; Dans les années 1780, une nouvelle politique française d'encadrement de la naissance choisit la sage-femme comme intermédiaire privilégié entre les attentes médico-administratives et la population. Officialisé par la loi du 19 ventôse an XI sur l'exercice de la médecine, le métier de sage-femme n'a plus dès lors qu'un point d'entrée possible et admis : la formation obstétricale. La thèse étudie le consentement des sages-femmes à leur mise en formation, sa chronologie et ses modalités. Elle aborde la question de la part dans l'évolution de la profession et son renforcement au fil du siècle des dynamiques externes (État, administration, corps médical) et internes (sages-femmes elles-mêmes). Ou comment les auxiliaires sans instruction de la naissance à la fin du XVIIIe siècle se muent en une profession médicale unifiée au début du XXe siècle.Au-delà, ce travail montre comment l'organisation administrative de la formation, les politiques de recrutement et la forme des cours participent à la construction d'un nouvel agent sanitaire : la sage-femme qui se retrouve à assumer tour à tour les fonctions d'accoucheuse, de vaccinatrice, de médecin des pauvres ou encore de puéricultrice. En un siècle, les deux-tiers des départements français ont fondé un cours ou une école d'accouchement. En un siècle, ce sont près de 45 000 sages-femmes qui ont été formées et diplômées. Cette étude est celle de la construction d'une identité et d'une conscience professionnelle permise par la formation obstétricale.
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