• Medientyp: E-Artikel
  • Titel: Depozitele de obiecte de prestigiu aparţinând culturii Cucuteni. Studiul artefactelor din materii dure animale / Les dépôts d’objets de prestige de la culture Cucuteni. L’Étude des artefacts en matières dures animales
  • Beteiligte: Beldiman, Corneliu; Sztancs, Diana-Maria
  • Erschienen: PERSEE Program, 2007
  • Erschienen in: Materiale şi cercetãri arheologice (Serie nouã), 2 (2007) 1, Seite 33-74
  • Sprache: Französisch
  • DOI: 10.3406/mcarh.2007.868
  • ISSN: 1220-5222
  • Schlagwörter: Computer Networks and Communications ; Hardware and Architecture ; Software
  • Entstehung:
  • Anmerkungen:
  • Beschreibung: <jats:p>L’intérêt récemment manifesté pour l’étude poussée des dépôts d’objets de prestige signalés dans l’aire du complexe culturel Ariuşd-Cucuteni-Tripolie stimule et privilégie en première la démarche détaillée exhaustive des artefacts en matières dures animales présentes dans la structure de ce type spectaculaire de découvertes préhistoriques. Il s’agit généralement de composantes majeurs de ces accumulations comme les objets de parure (dizaines de perles et de dents percées – canines résiduelles de cerf – et leur imitations en os, des bracelets etc.) et rarement d’armes (poignard en os). Tous ces objets sont particulièrement chargés de significations symboliques, sociales mais pas moins de nature paléotechnologique – en sens large – qui attendent encore à être explorées intégralement et mises en valeur. L’ouvrage propose en première pour la recherche préhistorique en Roumanie une analyse étroite (contexte de la découverte, morphologie, morphométrie, aménagements, fabrication des imitations, traces et mode d’utilisation etc.) de l’inventaire en matières dures animales des 7 dépôts découvertes sur le territoire de la Roumanie (Ariuşd, Brad, Hăbăşeşti, Izvoare) et de la République de Moldavie (Cărbuna, Chetroşica, Horodniţa) pendant le XIXème et le XXème siècles. La trame méthodologique prend en considération les approches internationales récentes (voir la bibliographie). Il s’agit d’un effectif total de 9651 pièces appartenant aux deux catégories typologiques : armes (un poignard en os) et pièces de parure divers (croches – 250 ; imitations en os des croches – 182 ; perles en spondyle – 169 ; petites plaques en spondyle – 140 ; perles en os – 2 ; pendeloques en spondyle – 3 ; bracelets en spondyle – 4). Ces artefacts ont été confectionnées en métal (cuivre, or) et en matières dures animales (os longs de mammifères, spondyles, dents – croches, molaire humain, imitations en os des croches). On a affaire avec des éléments des objets composites de prestige (colliers, bracelets) ou éléments cousus sur supports textiles ou en cuir (équipement cérémoniel ?). Selon les effectifs de artefacts on a : petites dépôts (conventionnellement, moins de 100 pièces – dépôts de Hăbăşeşti et Horodniţa) ; dépôts ayant des effectifs moyens (100– 500 pièces – dépôts de Brad et Chetroşica) ; grand dépôts (plus de 500 pièces – dépôts de Cărbuna et Izvoare). Les artefacts en matières dures animales (754 pièces) constituent un pourcentage réduit dans la structure des dépôts (7,81%). La plupart des artefacts se trouvent en bon état de conservation, ce qui permet de déceler sans problème les stigmates d’aménagement et les traces d’utilisation. En ce qui concerne les dents (canines résiduelles de cerf – croches) les lots sont hétérogènes comme provenance par sexes et par bilatéralité. On a constaté que les pièces anatomiques ont une morphologie très variable ; il n’y a pas des cas de provenance du même individu ce qui est l’indice supplémentaire d’une accumulation en temps (probablement à travers plusieurs générations) ou plus probablement comme résultat des échanges. À cette occasion il faut souligner une fois de plus que les pièces de Hăbăşeşti sont uns de plus beaux objets de cette sorte connus jusqu’à maintenant sur le territoire de la Roumanie. Suite à un examen exhaustif, à l’oeil nu, à la loupe et à la binoculaire on a pu déceler d’une manière définitive les pièces anatomiques et les imitations en os des dépôts examinés (Brad, Hăbăşeşti, Izvoare). Quelques canines sont remarquables par leurs dimensions qui dépassent parfois 25 mm. En ce qui concerne les imitations en os des canines on retient la forme approximative, grossière, géométrisée ayant des faces parallèles des pièces, munie d’une perforation simple ou rarement double. Autres imitations montrent l’intention de reproduire de plus proche d’originel présente dans l’ensemble de dents percées. La matière première choisie est constituée par les fragments diaphysaires d’os longs de grands herbivores, probablement les bovinés ; les métapodes, tibia, radius, fémur et humérus ont une épaisseur de la diaphyse (5– 20 mm) qui se prête à l’extraction de fragments de cette sorte. Si sur le débitage on ne dispose pas d’indices préservés (soit aléatoire diffus – percussion directe lancée ; soit contrôlé – rainurage, sciage à la ficelle, sciage transversal etc.), le façonnage a été réalisé par abrasion intense et intégrale probablement sur meule dormante, sans préservation d’aucune trace du support anatomique. La longueur des artefacts est comprise entre 16 et 27,7 mm. La grande majorité des pièces est prévue par un seul dispositif d’attache (perforation placée au niveau du </jats:p> <jats:p>apex ou la partie proximale). Ne manquent les pièces à deux perforations fonctionnelles, tandis que les autres ont les dispositifs de suspension réaménagés suite à la fracturation produite au niveau de la perforation initiale. Sur l’aspect de la paléotechnologie les plus expressives sont donc les dispositifs de suspension constitués par perforations unilatérales ou bilatérales circulaires réalisées après une préparation superficielle des surfaces par abrasion. Les perforations ont une section de morphologie biconique ou cylindrique. La solution technique de réalisation choisie a été la rotation continue rapide (très probablement à l’aide du foret à main ou du foret à archer). A l’intérieur des trous on observe souvent des stries hélicoïdales spécifiques. Les perforations se place dans l’axe des pièces ou excentrique (à gauche ou à droite). Le diamètre des perforations varie entre 3 et 6 mm (externe) et 2,5 et 5 mm (interne ; la distance extrémité proximale – perforation est comprise entre 2,5 et 9 mm (tableau no. 3). Toute à la fois il faut préciser que parfois c’est difficile à déceler d’une manière claire si on a affaire avec une perforation bilatérale ou avec une perforation unilatérale et l’alésage bilatéral. Les traces d’usure sont représentées par : le lustre et l’émoussement de la couronne sur les deux faces ainsi que la présence sur les mêmes surfaces des stries rares de distribution aléatoire ; plages d’usure localisées sur les secteurs latérales des perforations ; l’émoussement superficiel des bords des perforations. Au niveau des surfaces autour des perforations on n’a pas constaté des traces susceptibles à être associées avec un éventuel contact fonctionnel avec des perles métalliques ou lithiques. Sur cette base on peut envisager l’hypothèse de la fixation rigide de ces éléments d’enfilage avec ou sans combinaison d’autres objets perforés sur le même lien (perles). En même temps on ne peut pas exclure l’hypothèse de la solution de fixation par lien horizontal des dents et leurs imitations en collier ou sur support textile/ en cuir comme éléments cousus. La démarche dont les premiers résultats ont été brièvement exposés à cette occasion constitue un nécessaire repère pour l’étude comparative des éléments de parure en matières dures animales des dépôts attribués au complexe culturel Ariuşd-Cucuteni-Tripolie ou brièvement la culture Cucuteni.</jats:p>
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