Beschreibung:
Réfutant les thèses erronées de W.G. Sebald dans Luftkrieg und Literatur , selon lesquelles l’anéantissement des villes allemandes par les bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale aurait formé un tabou tacitement convenu dans l’histoire de la société ouest-allemande d’après-guerre, le présent travail analyse la représentation de la mort et de la destruction dans Der Luftangriff auf Halberstadt am 8. April 1945 d’Alexander Kluge, Der Untergang de Hans Erich Nossack et Die Bertinis de Ralph Giordano. Malgré les différents moyens littéraires employés par les trois auteurs, chacun d’eux aspire, face aux événements narrés, à une vérité générale, tout en éprouvant, comme la littérature sur les camps et l’holocauste, la tension entre l’indicible de l’épouvante et la nécessité de l’exprimer.