• Medientyp: E-Artikel
  • Titel: Des dieux et de l’analyste
  • Beteiligte: Soler, Colette
  • Erschienen: CAIRN, 2015
  • Erschienen in: Essaim, n° 35 (2015) 2, Seite 19-26
  • Sprache: Nicht zu entscheiden
  • DOI: 10.3917/ess.035.0019
  • ISSN: 1287-258X
  • Schlagwörter: Psychiatry and Mental health ; Clinical Psychology
  • Entstehung:
  • Hochschulschrift:
  • Anmerkungen:
  • Beschreibung: <jats:p>Freud démontre dans L’avenir d’une illusion le mirage de la foi dans le Dieu des monothéismes. Interrogeant la logique du langage, Lacan montre que l’hypothèse Dieu n’est pas à la merci de la foi, mais tient à ce qu’il y a de plus réel dans le symbolique. L’Un ne trouve, au lieu de l’Autre, qu’une place vide, un moins un. Ce que subsume la fameuse formule de Lacan « il n’y a pas de rapport sexuel ». Si Lacan émet (dans Télévision ) l’hypothèse que les dieux ont ex-sisté à l’époque du paganisme, donc qu’ils étaient réels, il constate qu’aujourd’hui le Dieu des philosophes, celui censé garantir le savoir, est « un peu malade ». On peut croire en Dieu, mais comment le croire, puisqu’il ne dit mot ? Cette remarque s’applique aussi bien au partenaire symptôme, qu’il soit une femme ou autre : on peut croire en lui, mais de là à le croire… Alors, qu’en est-il de l’incroyance ? Elle serait à chercher du côté de ceux que Lacan nomme les dio-logues. Joyce en est un : le symptôme qu’est son écriture lui permet de ne pas croire en Dieu, non pas en incrédule (autre face de la crédulité), mais hors crédulité.</jats:p>
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