• Medientyp: E-Artikel
  • Titel: Interactions between sympatric snakes, Coluber viridiflavus and Elaphe longissima: are there significant inter-annual differences in coexistence patterns?
  • Beteiligte: Rugiero, Lorenzo [VerfasserIn]; Capizzi, Dario [VerfasserIn]; Luiselli, Luca [VerfasserIn]
  • Erschienen in: Ecologia mediterranea ; Vol. 28, n° 2, pp. 75-91
  • Sprache: Englisch
  • DOI: 10.3406/ecmed.2002.1576
  • ISSN: 0153-8756
  • Identifikator:
  • Schlagwörter: Italy ; Colubridae ; Coluber viridiflavus ; Elaphe longissima ; Interspecific relationships ; Ecology ; Population biology ; relations inter-spécifiques ; écologie ; biologie des populations ; Italie ; article
  • Entstehung:
  • Anmerkungen:
  • Beschreibung: La dynamique de coexistence entre deux espèces de serpents colubridés de grande taille (Elaphe longissima et Coluber viridiflavus) a fait l’objet d’un suivi, onze années durant (1986-1996), dans une forêt mixte de chênes en Italie centrale. 511 individus adultes de C. viridiflavus (270 mâles, 241 femelles) et 294 individus adultes de E. longissima (153 males et 141 femelles) ont ainsi été capturés, et marqués. Le sex-ratio des adultes ne diffère pas significativement de l’égalité pour les deux espèces. Les mâles des deux espèces se sont avérés être significativement plus gros que les femelles. Le rapport d’abondance entre les deux espèces a toujours été en faveur de C. viridiflavus (taux moyen : 1.65 : 1, écart-type = 0.32) malgré quelques fluctuations annuelles et des différences inter-habitat dans les patrons d’abondance. Les densités moyennes d’individus adultes furent 2.32 ± 1.05 spécimens pour C. viridiflavus et 1.34 ± 0.89 spécimens x ha-1 pour E. longissima. C. viridiflavus est une espèce particulièrement abondante dans les habitats ensoleillés qui tend à éviter les milieux trop fermés, lesquels sont clairement préférés par E. longissima. Les deux espèces se sont cependant avérées être relativement généralistes en termes de macro-habitats. Quel que soit l’âge, le spectre alimentaire de C. viridiflavus est apparu plus large que celui de E. longissima et inclut des rongeurs, des lézards et des oiseaux (proies communes pour les deux espèces) ainsi que des amphibiens et des invertébrés (chez E. longissima seulement). En outre, C. viridiflavus prédate plus fréquemment Clethrionomys glareolus que Apodemus flavicollis alors que c’est l’inverse pour E. longissima. Les mâles de C. viridiflavus consomment un nombre significativement plus élevé de lézards que de rongeurs alors que les femelles en consomment un nombre identique. Une telle différence entre les sexes n’a pas été mise en évidence chez E. longissima. Le régime alimentaire des juvéniles des deux espèces est essentiellement composé de lézards Lacertidés, mais C. viridiflavus consomme également des invertébrés. La relation “taille des proies-taille des prédateurs” est similaire chez les deux espèces. La température corporelle (Tb) est plus élevée chez C. viridiflavus (x = 25.4 ± 3.1 ° C) que chez E. longissima (x = 23.4 ± 1.8 ° C), mais chez les deux espèces, Tb est positivement corrélée avec la température de l’air (Ta), et les régressions Ta-Tb présentent des valeurs identiques et différent de la poïkilothermie idéale. La température du corps n’est corrélée avec la longueur du corps chez aucune des deux espèces. La relative stabilité au cours des années est probablement due aux conditions stables et matures de l’environnement, le faible degré de fragmentation et la qualité de l’habitat le long des zones-tampons. Les besoins écophysiologiques spécifiques de chaque espèce semblent mieux expliquer leurs patrons de coexistence que l’ensemble des paramètres synécologiques des communautés.

    The dynamics of coexistence between two large-sized colubrid snakes (Elaphe longissima and Coluber viridiflavus) were studied in a mixed-oak forest in central Italy during eleven consecutive years (1986-1996). 511 adult C. viridiflavus (270 males, 241 females) and 294 adult E. longissima (153 males, 141 females) were captured and marked. Adult sex-ratio did not depart significantly from equality in either species. Males of both species were significantly larger (snout-vent-length) than females. The abundance ratio between the two species was always skewed towards C. viridiflavus (mean ratio : 1.65 : 1, Standard Deviation = 0.32), although there were some annual fluctuations and inter-habitat differences in abundance patterns. Mean adult densities were 2.32 ± 1.05 specimens for C. viridiflavus and 1.34 ± 0.89 specimens x ha-1 for E. longissima. C. viridiflavus was abundant in sunny habitats and tended to avoid habitats with closed canopy, which were clearly preferred by E. longissima. Both species were, however, generalists in terms of macro-habitat preferences. There were no major interannual differences in the patterns observed. At all ages, the dietary spectrum of C. viridiflavus was wider than that of E. longissima and included rodents, lizards and birds (common prey for both species) as well as frogs and invertebrates, which were not taken at all by E. longissima. In addition, C. viridiflavus more often preyed upon Clethrionomys glareolus than on Apodemus flavicollis, whereas the reverse was true for E. longissima. Male C. viridiflavus consumed a significantly higher number of lacertids than rodents but females consumed an almost identical number of each ; no such inter-sexual differences occurred in E. longissima. The diet composition of the juveniles of the two species essentially consisted of lacertid lizards, but C. viridiflavus also ate invertebrates. ‘Preysize-predator-size’ relationships were similar in the two species. Body temperature (Tb) was higher in C. viridiflavus (x = 25.4 ± 3.1 ° C) than in E. longissima (x = 23.4 ± 1.8 ° C), but in both species Tb was positively correlated with air temperature (Ta), and the regressions Ta-Tb were similar and both differed significantly from ideal poikilothermy. Body temperature did not correlate with snout-vent length in either species. The relative stability shown across years in this study system is likely to be due to the mature and stable conditions of the environment, the low level of habitat fragmentation and the high quality of habitat along the buffer zones. Species-specific eco-physiological requirements appear to explain the coexistence patterns of the two species better than any community-based synecological factors.
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