Beschreibung:
Bien qu’il puisse être appliqué à diverses sortes d’équipements publics, l’objet de cet article concerne les investissements d’infrastructure dans le secteur des transports. Il pose le problème de l’articulation entre les évaluations économiques et financières. Il s’agit d’optimiser le rendement social au sens du calcul économique, mais en prenant en compte deux aspects trop négligés : d’une part, le fait que la plupart des grands investissements candidats seront cofinancés par l’usager et le contribuable, comme l’ont été les investissements récents et, d’autre part, la nécessité de ne pas seulement raisonner sur la détermination du meilleur projet mais sur la détermination du meilleur programme de projets. Cet article montre l’attrait du ratio de « l’utilité collective par euro public investi », en tant que critère permettant appréhender les effets de l’intensification de la contrainte financière publique.
While the method described in this article is applicable to various types of public facilities, the focus here is on infrastructure investment in transportation. The authors examine the link between economic and financial assessments. The goal is to optimize social returns as defined in cost-benefit analysis, but making allowance for two overneglected aspects : (1) the fact that most of the large-scale investment projects envisaged will be cofinanced by users and taxpayers, as recent investments have been ; (2) the need to think in terms of deciding not only on the best project but also on the best program of projects. This article shows the attractiveness of “ collective utility per public euro invested ” as a criterion for measuring the effects of the intensification of the public-finance constraint.