Beschreibung:
Data usage in the UK expanded by nearly 2,300% between 2010 and 2017, yet real Gross Value Added for the telecommunications services industry fell by 8% between 2010 and 2016, while the industry experienced one of the slowest rates of recorded productivity growth. This disconnect between rapid technological improvements and the measured economic performance can largely be explained by the deflators applied to nominal output. We contrast two methodologically distinct options : the first consists in strengthening the existing Services Producer Price Index for Telecommunication Services, the second in measuring price changes through the average price per unit of data for various telecommunication services. The key distinction between these options can be considered as contrasting a revenue weighted index with one that can be seen as a volume‑weighted index. Using these methods, we conclude that telecommunications services prices fell by between 37% and 96% from 2010 to 2017, considerably more than the current deflator. The real output of the sector will therefore have been considerably higher than indicated by current statistics.
La consommation de données a augmenté de près de 2 300 % entre 2010 et 2017 au Royaume‑Uni, et pourtant la valeur ajoutée brute réelle du secteur des services de télécommunications a diminué de 8 % entre 2010 et 2016 alors que le secteur affichait l’un des taux de croissance de la productivité les plus bas de son histoire. Ce décalage entre l’amélioration rapide des technologies et la performance économique mesurée vient en grande partie des déflateurs appliqués à la production nominale. Nous comparons deux options méthodologiques : premièrement, une amélioration de l’indice existant des prix à la production des services de télécommunications ; deuxièmement, une méthode de mesure des variations de prix fondée sur le prix moyen par unité de données pour différents services de télécommunications. La principale différence entre ces deux options est que le premier indice est pondéré par les revenus tandis que le deuxième peut être considéré comme étant pondéré par les volumes. En utilisant ces deux méthodes, nous concluons que les services de télécommunications ont enregistré une baisse de prix comprise entre 37 % et 96 % de 2010 à 2017, bien au‑delà du déflateur actuel. La production réelle du secteur est donc largement supérieure à ce que les statistiques actuelles suggèrent.