Beschreibung:
It is since 1980 that irrigation has become effective in the south east of Martinique. This area, strongly affected by drought, had been subject to a genuine crisis in the last twenty years, that is : steep slowing down of the agricultural activity, development of land speculation and rural depopulation. The irrigation project, as defined, covers nearly 5,000 ha of land, particularly in the low littoral zones. More than 50 % of the perimeter are equiped at the present time. From the economic point of view, speculative cultivations - bananas among others - are developing again in the south east. Vegetables and fruit productions and cattle-breeding are also enhanced together with the extension of the irrigation project. Up to now, results remain interesting. However, traditional extensive monoculture is moving towards intensive polyculture with many difficulties. The cost of water, various technical constraints, persisting land problems, difficulties to commercialize crops and training of farmers still impede the revival of the south eastern Martinique.
C'est à partir de 1980 que l'irrigation devint une réalité dans le sud-est de la Martinique. Cette région, fortement marquée par la sécheresse, avait connu une véritable crise au cours des vingt dernières années, avec une forte baisse de l'activité agricole, le développement de la spéculation foncière et de l'exode rural. Le projet d'irrigation, tel qu'il a été défini, concerne près de 5 000 ha de terres, dans les zones basses littorales en particulier. Plus de 50 % du périmètre sont actuellement équipés. Du point de vue économique, les cultures spéculatives - la banane notamment - connaissent un nouvel essor dans le sud-est. Les productions légumières, fruitières, l'élevage sont, parmi les autres spéculations, encouragées avec l'extension du programme d'irrigation. Les résultats, jusqu'ici, demeurent intéressants. Toutefois, de nombreusés difficultés restent à surmonter pour passer d'une monoculture extensive traditionnelle à une polyculture intensive. Le coût de l'eau, les contraintes techniques diverses, les problèmes fonciers persistants, les difficultés de commercialisation des récoltes, la formation des agriculteurs, freinent encore le renouveau du sud-est martiniquais.