• Medientyp: E-Artikel
  • Titel: Un environnement en grande partie préservé : le milieu «naturel» centrafricain
  • Beteiligte: Boulvert, Yves [VerfasserIn]
  • Erschienen in: Espaces tropicaux ; Vol. 15, n° 6, pp. 175-180
  • Sprache: Französisch
  • ISSN: 1147-3991
  • Schlagwörter: environmental conservation ; environment ; forest ; erosion ; Central African Republic. ; environnement ; République Centrafricaine. ; conservation de la nature ; érosion ; forêt ; article
  • Entstehung:
  • Anmerkungen:
  • Beschreibung: The «natural» environment largely preserved in the Central African Republic. The Central African Republic, located at the center of the African continent, has remained safe from the worldwide environmental changes. According to a climatic gradient, tropical humid in the South to a drier one in the North, the vegetation cover ranges from rainforest to savannas which reflect early sahelian influences in the North ; to the East, semihumid and dry closed forests are preserved, which is a unique phenomenon in Africa. The differences in landforms are reduced in this country composed of large planation levels which are often fixed by a ferruginous crust. For historical reasons, the Central African Republic is sparsely populated (less than 5 inh./km2 on an average, 0,5 % of which are found in the east), the population becomes urban, while rural exodus is increasing. This depopulation in the East of the Central African Republic favours a new forest growth. Erosion overestimated by F. Fournier (1980) is in fact very low ; the specific mechanical erosion was calculated at the outlets of large drainage basins. It amounts to about 10 t/km²/year. Only 1 % of the territory is reclaimed and cattle breeding has been developed very recently. The Central African Republic provides favourable conditions for microfauna while macrofauna has been decimated over the last decades. Industrial pollution is low and simple measures could be taken to set up a natural reservation in the sparsely populated East.

    Située au coeur du continent africain, la République Centrafricaine, ou Centrafrique, est restée à l’écart des grands bouleversements mondiaux. Parallèlement au climat tropical humide au sud et plus sec au nord, le couvert végétal varie de la forêt dense humide au sud, vers des savanes témoignant des premières influences sahéliennes au nord ; à l’est, se conserve un ensemble de forêts denses semi-humides et sèches, unique en Afrique. Les contrastes de relief et de modelé sont réduits dans ce pays constitué de vastes surfaces d’aplanissement, souvent figées par un cuirassement ferrugineux. Pour des raisons historiques, le Centrafrique reste peu peuplé (moins de 5 hab./km² en moyenne dont 0,5 % dans l’est), la population s’urbanise parallèlement à l’exode rural. Cette désertion de l’est centrafricain y facilite une certaine reprise forestière. L’érosion largement surestimée par F. Fournier (1980), y est en fait très réduite ; l’érosion mécanique spécifique a été calculée aux exutoires des grands bassins versants. Elle est de l’ordre de 10 t/km²/an. Un pour cent seulement du territoire est mis en culture, l’élevage bovin s’y est développé très récemment. Le Centrafrique demeure un paradis pour la micro-faune ; en revanche la grande faune y a été décimée ces dernières décennies. La pollution industrielle est minime et des mesures simples permettraient d’installer un conservatoire de la nature dans l’est déserté.
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