• Medientyp: E-Artikel
  • Titel: Gender-based patterns of language use : the case of Dakar
  • Beteiligte: Swigart, Leigh [Verfasser:in]
  • Erschienen in: Plurilinguismes ; Vol. 2, n° 1, pp. 38-66
  • Sprache: Englisch
  • DOI: 10.3406/pluri.1990.873
  • Identifikator:
  • Schlagwörter: article
  • Entstehung:
  • Anmerkungen:
  • Beschreibung: L'étude des choix linguistiques et des attitudes de Dakarois ayant au moins une connaissance du wolof et du français, examine comment ceux-ci se situent dans leur univers socio-linguistique, d'une génération à l'autre, d'un sexe à l'autre. Le wolof urbain, un code-swithching de wolof et de français au niveau intra-phrastique, fonctionne comme code non marqué dans de nombreux contextes, informels surtout, pour des bilingues équilibrés. L'enquête auprès de 35 sujets étudiés en profondeur révèle que les femmes sont plutôt conservatrices : elles parlent wolof davantage que français, et leur wolof urbain est moins influencé par le français que celui des hommes. Et, si certaines jeunes femmes -les disquettes -font de l'usage du français la clé pour entrer dans un autre groupe socio-économique que le leur, cette innovation, qui est un choix marqué pour leur sexe, n'est pas généralisée. L'examen du répertoire linguistique (wolof, français et wolof urbain) selon le sexe et l'âge indique en effet que l’avenir linguistique se situe plutôt du côté du wolof urbain. A la différence de ses aînés, la jeune génération est constamment exposée au français. Cependant les jeunes hommes, soumis à une pression de leurs pairs afin d’éviter trop de français, n'ont pas de variété "pure" du wolof à leur disposition et sont les locuteurs par excellence du wolof urbain. Les jeunes femmes, par contre, représentent le dernier groupe à Dakar à parler un wolof plus "pur" avec quelque facilité, du fait d'un contact domestique fréquent avec leurs aînées ; elles tentent souvent de se corriger, même entre elles, lorsqu'elles utilisent la forme mixte. La pression sociale est inverse. Mais, quoique capables de recourir à un wolof plus "pur", elles ne se contrôlent pas constamment et transmettent involontairement à leurs enfants des emprunts au français qui feront donc partie de leur première langue. Entre le français à l’école et le wolof urbain à la maison, ces enfants ne seront plus exposés à la variété plus profonde du wolof.
  • Zugangsstatus: Freier Zugang
  • Rechte-/Nutzungshinweise: Namensnennung - Nicht-kommerziell - Keine Bearbeitung (CC BY-NC-ND)