• Medientyp: E-Artikel
  • Titel: L'enregistrement du temps dans les dépôts fluviatiles superficiels. De la géodynamique à la chronostratigraphie
  • Beteiligte: Macaire, Jean [VerfasserIn]
  • Erschienen in: Quaternaire ; Vol. 1, n° 1, pp. 41-49
  • Sprache: Französisch
  • DOI: 10.3406/quate.1990.1920
  • ISSN: 1142-2904
  • Identifikator:
  • Schlagwörter: Fluvial sedimentation ; morpho climatic environment ; chronostratigraphy. ; chronostratigraphie. ; Sédimentation fluviatile ; environnement morphoclimatique ; article
  • Entstehung:
  • Anmerkungen:
  • Beschreibung: Both analysis of recent and actual rivers dynamic and the resulting sedimentary unit layers, sequences and series let to approach the length of sedimentation time and the morpho-climatic environment of a fluvial formation, and to consider objectively the place of such a formation in Quaternary chronostratigraphy. However, the sedimentary structures are not always clear in ancient deposits, particularly because of the weathering what limits this method. When possible, this analysis shows that the fraction of time «fossilised» in sediments is very brief (some months or years), and that the sedimentogenesis factors are very different from one valley section to another. The necessary «dynamic» length of time to lay down a formation is about some hundreds or thousands years : such a formation doesn't record a whole glacial or interglacial phase, but only a fraction of a climatic cycle («dynamic»/«stratigraphic» length of time is about 1/100), during which numerous formations, that are preserved or not, may have been laid down. To compare a fluvial formation with a deep sea core climatic curve is complicated because phases of both comparable duration (of an order of 103 years) and climatic paramaters, that are potentraly sediment productive, occured several times, not only during the same climatic cycle, but also in different cycles.

    L'analyse de la dynamique récente et actuelle des cours d'eau et celle des couches élémentaires, séquences et séries sédimentaires qui en résultent, permettent d'approcher la durée et l'environnement morpho-climatique représentés par une formation et d'envisager objectivement sa place dans la chronostratigraphie du Quaternaire. Cependant les structures sédimentaires ne sont pas toujours nettes dans les dépôts anciens, en particulier dans ceux fortement affectés par l'altération superficielle qui limite la méthode. Cette analyse, lorsqu'elle est possible, montre que le temps «fossilisé» par les sédiments est très bref (quelques mois ou années), et que les facteurs de la sédimentogenèse sont très différents d'une section de vallée à l'autre. Le «temps dynamique» nécessaire à la mise en place d'une formation est en général de quelques siècles ou milliers d'années : une telle formation ne reflète donc pas une phase glaciaire ou interglaciaire globale, mais une fraction seulement d'un cycle climatique («temps dynamique»/«temps stratigraphique» de l'ordre de 1/100) au cours duquel de nombreuses formations, conservées ou non, ont pu être déposées. Situer une formation en regard de la courbe climatique déduite des sondages océaniques est complexe car des phases potentiellement sédimentogènes, comparables par leurs durées (de l'ordre de 103 ans) et leurs caractéristiques climatiques, ont existé à plusieurs reprises, non seulement dans le même cycle, mais dans des cycles différents.
  • Zugangsstatus: Freier Zugang
  • Rechte-/Nutzungshinweise: Namensnennung - Nicht-kommerziell - Keine Bearbeitung (CC BY-NC-ND)