Lepert, Thierry
[VerfasserIn];
Paez-Rezende, Laurent
[VerfasserIn]
;
Aubry, Bruno
[MitwirkendeR]
Condé-sur-Iton (Eure) « Le Moulin Renault ». Réflexions sur l'occupation des sols au Ier siècle av. J.-C. à travers l'exemple d'un habitat de la fin du second Age du Fer
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Medientyp:
E-Artikel
Titel:
Condé-sur-Iton (Eure) « Le Moulin Renault ». Réflexions sur l'occupation des sols au Ier siècle av. J.-C. à travers l'exemple d'un habitat de la fin du second Age du Fer
Beschreibung:
Le site du « Moulin Renault » est un enclos compartimenté occupé au Ier siècle avant J-C. Il s'ajoute aux multiples installations agricoles de la fin de l'Age du Fer découvertes dans la dernière décennie suite au développement des opérations archéologiques sur les travaux d'aménagement du territoire. Dans de nombreux cas, ces sites, avec les occupations gallo-romaines postérieures, constituent la majorité des découvertes. Pourtant, leur exploitation aboutit rarement. Il est vrai que les traces qu'ils ont laissés sont peu spectaculaires et le mobilier souvent indigent. Leur étude a priori peu valorisante explique sans doute qu'aussi peu de chercheurs se soient penchés sur les mécanismes à l'origine de l'explosion du nombre des sites à partir du IIe siècle avant J-C. C'est peut-être aussi parce que les principales clefs de compréhension de ce phénomène ne se trouvent pas dans les données archéologiques, mais dans une meilleure prise en compte du contexte historique et économique.
The site of « Moulin Renault » is a partitioned enclosure occupied during the Ist century B.C. It is to added to the numerous agricuhural installations dating back to the end of the Iron Age, which have been discovered in the last decade, following the developement of archaeological operations about the national and regional developement tasks. In various cases, these sites, with the subsequent gallo-roman occupations, constitute the majority of the discoveries. Yet, their exploitation seldom cornes off. It is true that the marks they have left are not very spectacular and the material is often poor. Their study obviously not very worthwhile at first, undoubtedly accounts for the fact that so few researchers hâve analysed the mechanisms at the origin of the outburst of the number of sites from the 2nd century B.C. onward. It may also be the reason why the main keys for the understanding of this phenomenon are not to found in the archaeological data but in taking better into account the historical and economical context. (merci à Annick CLAIRE pour la traduction de notre résumé).