Beschreibung:
J. H. G. von Justi oder Aufgeklärter Absolutismus einmal anders. Justis Persönlichkeit war lange umstritten, wozu seine unaufgeklärte Inhaftierung, bis er starb, und die Beschlagnahme durch die preußischen Behörden seiner seitdem verschollenen Papiere und Archive wohl nicht wenig beigetragen haben. Als Volkswirt hat er die gebührende Anerkennung gefunden: er wurde zu den Gründern der ökonomischen Wissenschaften gezahlt. Hier soll er als einer der echtesten Vorkampfer der politischen Aufklärung zwischen Thomasius und Kant gewürdigt werden: mehr als 25 Jahre vor Kant beantwortete Justi die Frage: «Was ist Aufklärung ?» mit einer Entschiedenheit und Konsequenz, die denen Kants keineswegs nachstehen. Ja, Kants Abhandlung erscheint gar als eine Reminiszenz aus Justis Schriften. Da sprach, angeblich in Montesquieus Stapfen tretend, aber zu eigenen, bemerkenswerten Schlüssen kommend, ein Anwalt der «reinen, von Vorurteilen freien Vernunft». Der bis heute noch gerühmte aufgeklärte Despotismus schneidet dabei recht schlecht ab, opfert er doch der Ruhm- und Herrschsucht der Regenten, dem Eigennutz und Privatinteresse eines besonderen Standes die Sicherheit, die Freiheit, das Wohl des übrigen Volkes. Auch die «bedungenen»
En 1771 mourait dans une prison prussienne un homme enfermé depuis trois ans sans procès. On ne rendit pas à sa famille ses papiers personnels, qui avaient été saisis. Les pièces de l’instruction ont disparu. Cet homme s’était signalé par une série d’ouvrages dans le sillage de Montesquieu sur la «science» du gouvernement. C’était la science du bonheur des peuples. Une critique sans indulgence des faux-semblants du despotisme éclairé. Une mise en question d’un système de gouvernement qui garantissait à quelques-uns des privilèges et des biens payés de l’asservissement et de l’humiliation du plus grand nombre. C’était l’exigence d’une conscience désireuse de soustraire l’histoire et la politique au hasard et à l’arbitraire pour leur donner un sens conforme à la raison et à la justice. L’homme, conscient de sa dignité, citait princes et institutions devant son tribunal et rappelait que l’Etat, la chose publique, ne pouvait être la propriété d’un seul ou d’un groupe privilégié. Ce langage n'était pas fait pour être reçu. Il sera salué lorsque Kant, vingt-cinq ans plus tard, le reprendra. Ce valeureux et malheureux devancier de Kant s’appelait J. H. G. von Justi.