Beschreibung:
Abstract. — First it is recorded that the concept of mountain includes those of volume and altitude. The low geomorphical limit of the high alpine mountain can be defined as the upper limit of the forest stage. For the last hundred years, this limit has been moving according to climatic changes and economic factors. In the Alps, the high alpine glaciated mountain and the high rocky mountain, partially covered by snow and glaciers, are described. In the northern part ofthefrench Alps (44° latitude), periglacial phenomena allow us to distinguish a typical periglacial stage, between 2300 — 3000 meters, with sorted soils on small horizontal surfaces where the mean annual temperature is between 0° С and -4° C. In the infra-periglacial stage (1800 — 2300 meters), the main processes of evolution are that of running waters, fluviatile actions and snow melt waters. But in the supraglacial stage (3000 — 3800 meters), the processes are freezing, gelifraction, solifluxion, and the movement of« temperate glaciers » Figure 2 shows that the place of the typical periglacial phenomena are related to well-defined climatic limits. Now, the most active geomorphological activity is found between 2400 and 3200 meters.
Résumé. — Après avoir rappelé que la notion de montagne inclut celle d'altitude et de volume, l'auteur définit la limite inférieure de la haute montagne du point de vue morhologique comme la limite supérieure de l'étage forestier subalpin. Celle-ci est en mutation depuis un siècle sous l'effet des changements économiques et climatiques. Dans la haute montagne alpine, on distingue la haute montagne englacée et la haute montagne rocheuse et partiellement englacée. Les phénomènes périglaciaires vers 44 ° de latitude Nord amènent à distinguer un étage périglaciaire type entre 2 300 et 3 000 mètres caractérisé sur les espaces plats par des sols géométriques (température moyenne annuelle entre 0° С et -4°), un étage infra-périglaciaire (entre 1 800 et 2 300 mètres) marqué par l'action des eaux et de la neige, et un étage supra-périglaciaire (entre 3 000 et 3 800 mètres) où se combinent les processus de gélifraction et l'action des glaciers « tempérés » (figure 1). Une figure d'ensemble (2) montre leur répartition sur le versant français des Alpes en liaison avec quelques lignes climatiques remarquables. L'activité morphologique la plus intense se situe entre 2 400 et 3 200 mètres.