Beschreibung:
The three notes presented here attempt a reassessment of some references to ancient Ghana in medieval Arabic sources. 1 - The earliest reference to «Ghana the land of gold» is in a passage of al-Fazārī quoted by al-Mascūdī. It has hitherto been assumed that al-Fazārī wrote this passage at the end of the eighth century. It is now suggested that it was written between 815 and 828. 2 - A critical analysis of al-Idrīsī’s geographical concepts suggests that he considered the Sudan an arid land and therefore placed all the towns there on a river. It was this (mistaken) concept, rather than any factual evidence, which led him to place also the capital of Ghana on the «Nile». 3 - In 595/1199 the traveller al-Sarakhsl saw a letter from the Almohad governor of Sijilmasa addressed to «the king of the Sudan in Ghana», who ill-treated traders from the Maghrib and appears to have been a non-Muslin. Perhaps, one may suggest, it refers to the conquest of Ghana by the Soso, shortly before 1199.
Les trois notes présentées ici visent à réévaluer certaines références à l’ancien Ghana des sources arabes médiévales. 1 - La référence la plus ancienne à «Ghana, le pays de l’or» figure dans un passage de al-Fazārī cité par al-Mascūdī. On a jusqu’ici admis que al-Fazārī l’avait écrit à la fin du VIIIe siècle. On suggère ici qu’il l’a été entre 815 et 828. 2 - Une analyse critique des concepts géographiques de al-Idrīsī suggère que, considérant le Soudan comme un pays aride, il plaçait toutes les villes sur un fleuve. C’est ce concept (erroné) plutôt qu’une preuve concrète qui le conduisit à placer la capitale du Ghana sur «le Nil» . 3 - En 595/1199 le voyageur al-Sarakhsī vit une lettre adressée par le gouverneur Almohade de Sijilmasa au «roi du Soudan à Ghana», qui maltraitait les marchands du Maghreb et qui apparaît avoir été non-musulman. On peut supposer que cela fait référence à la conquête de Ghana par les Soso, peu avant 1199.