Oberlin, Christine
[VerfasserIn];
Evin, Jacques
[VerfasserIn]
Utilisation des datations radiocarbones pour la période médiévale : quelques exemples. [The use of radiocarbon dating for the medieval period : some examples]
Sie können Bookmarks mittels Listen verwalten, loggen Sie sich dafür bitte in Ihr SLUB Benutzerkonto ein.
Medientyp:
E-Artikel
Titel:
Utilisation des datations radiocarbones pour la période médiévale : quelques exemples. [The use of radiocarbon dating for the medieval period : some examples]
Beschreibung:
Recent developments both in the precision of radiocarbon measurements and in the calibration of 14C dates to calendrical dates offer better prospects for the application of this dating method in medieval archaeology. The study of numerous dates recently obtained from the skeletal material from various French medieval cemeteries currently under excavation reveals correlations between these results and the archaeological evidence. It can be seen that each analysis produces a chronological band generally covering two centuries, within which one to four of the most probable dates are highlighted. We note that the bulk of the 14C dates for each site conforms to what would have been expected, but that occasionally certain results are manifestly discordant, which might give grounds for a reassessment of particular archaeological dating methods (grave typology, "well dated" associated finds, etc.). The limitations of the use of this dating method are discussed, as well as the circumstances in which it should be used preferentially.
Les récents développements tant dans le domaine de la précision des mesures de la teneur en radiocarbone que dans celui de la conversion des dates 14C en années réelles permettent une meilleure utilisation de cette méthode de datation pour la période médiévale. L'examen de nombreuses datations obtenues récemment à partir d'ossements de diverses nécropoles médiévales françaises en cours de fouilles montre les corrélations entre les résultats et les données archéologiques. On voit que l'on obtient pour chaque analyse une plage chronologique portant généralement sur deux siècles, à l'intérieur de laquelle une à quatre dates les plus probables sont mises en évidence. On constate que l'ensemble des dates 14C pour chaque site est conforme à ce qui pouvait être attendu mais que parfois certains résultats sont franchement discordants, ce qui peut amener à une révision de certains moyens archéologiques de datation (typologie des tombes, matériel "bien daté" associé, etc.). On définira les limites d'emploi de cette technique de datation et les conditions dans lesquelles on doit de préférence y avoir recours.